Les fameuses voies romaines.

Par ELINA GARRIGUES, publié le mardi 2 septembre 2014 16:43 - Mis à jour le mardi 2 septembre 2014 16:48

I ) Les besoins d'une circulation rapide.

          Le développement du réseau routier est avant tout lié aux besoins stratégiques : il permet aux armées de se déplacer facilement et rapidement dans tout l'empire ; il favorise aussi la circulation des marchandises et des voyageurs. Les voies sont tracées en ligne droite, autant que possible, avec des ouvrages d'art (ponts, tunnels) pour franchir les obstacles. Les curatores viarum sont les fonctionnaires chargés de leur construction et de leur entretien, financées par l’État et les impôts payés par les villes des territoires traversés.

                 Sur ce réseau routier très bien organisé, Auguste crée le cursus publicus, un service de poste public pour assurer les échanges officiels au plus vite. Des hommes à cheval, les courriers, sont chargés de transporter la correspondance et les colis avec un sytème de relais et hôtels de poste pour les étapes. La gestion du cursus publicus est confiée à des magistrats spécialisés, les praefecti vehiculorum, qui font observer un règlement militaire strict. De sévères contraventions punissent les infractions : retards, relais mal tenus...

(La via Apia, dans les environs de Rome. Source wikipédia, libre de droits )File:RomaViaAppiaAntica03.JPG

II) La construction d'une voie romaine.

                   La base est formée des grosses pierres posées sur le sol préalablement décapé et recouvert de sable pour l'assécher. Elle est couverte de plusieurs couches alternées, composées d'un ciment de pierre, sable et gravier. Enfin, un revêtement pavé de grandes dalles de pierre (pavimentum) constitue la chaussée, légèrement bombée (4 m de largeur environ). Sur les bas-côtés, un chemin est aménagé pour les piétions, des rigoles latérales évacuent l'eau. Le long de la voie, des bornes miliaire indiquent les distances entre les différentes villes.

 

File:Musée BeauxArts Besançon 066.jpg

 

(source Wikipédia : Fragment de borne milliaire avec mention de la distance à Vesontio - Sous l’empereur romain Trajan (98-117)Archéologie au Musée des Beaux-Arts de Besancon )

III) Les moyens de transport

             A l'exception des plus pauvres qui voyagent à pied (pedibus), les voyageurs se déplacent à dos de mulet ou de cheval, in equo. Ils utilisent aussi des véhicules tractés, vehicula, plus ou moins rapides : petit cabriolet à deux roues, cisium pour des gens pressés et sans bagages ; le plus souvent, gros char bâché tiré par deux mulets, transportant une dizaine de personnes au milieu des marchandises.

          On trouve également des sorte de diligence à quatre roues, raeda, pour les plus riches, ce sont de véritables carrosses, aménagés pour se distraire, manger et même dormir.

 

 

 

 

 

 

Catégories
  • civilisation